Cela faisait longtemps que ma plume n’avait
Tracées sur ce papier de trop mûres pensées
Qui ne trouvaient jamais d’écho en ce bas monde
Et pourtant je le sais à chacune seconde
A chacune lecture en mon cœur elles répondent
Au plus profond de moi comme une folle ronde
Oui je le sais déjà les sages ont déjà dit
Et redit si souvent le hasard est le roi
Le roi du Paradis
Du paradis sur terre à chacune seconde
Et l’homme en acceptant le hasard et sa loi
Connaîtra sans tarder les fleurs qui demain
Viendront l’émerveiller quand il tue chaque jour
Ce demain qui surgit et qu’il ne laisse pas
Éclore sous ses yeux qui se ferment à jamais
Aux beautés du Paradis sur terre
Sans aucun Dieu ni maître
Que le hasard pour loi