BONHEURS QUOTIDIENS – Page 12 – Idfolles

Chaque fois

Non tu ne diras pas ce qui se passe en toi Tu préfères déjà parler de choses obscures Il y a au fond de toi une drôle fêlure Une fuite sans fin qui revient chaque fois Les mots accumulés sont bien là pour cacher Ton inaction présente et toujours renouvelée Tous ces mots qui vibrent …

Chercher

Pour chercher il faut avoir perdu Disait un sage indien On recherche la clef Qui était égaré La clef du paradis Que l’on avait perdu Chercher donc l’inconnu Est un labeur absurde Ce qu’on ne savait pas La vie depuis longtemps En avait le calcul Mais l’homme Se défie de tout Et continue sa quête …

Ode à ma mie

Par ces mots éparses Et loin des parce que Je veux ma mie Te dire Que je suivrais tes pas Où tu voudras étendre ta loi Par ces mots légers Portés par des vents ascendants Comme une goutte de pluie Aussi lourd qu’un nuage J’attends encore un regard Tout comme au premier jour Tu es …

Le trésor des rivières

C’est l’instant où tu crois que tu décrocheras La lune et les étoiles qui brillent tout là haut En haut du firmament, c’est l’instant où tu crois Que tout sera possible comme dévale l’eau Des torrents de montagnes, une force éternelle Inéluctablement, c’est l’instant où tu crois Que le moment venu tu seras de ceux …

Pour vivre heureux

Pour vivre heureux ici à l’endroit où l’on est Loin des y a qu’à faut qu’on, te parler je voudrais Des enfances perdues que tu veux oublier Des souvenirs si gris que l’enfance a classés Voilà donc le secret pour être heureux ici Avoir eu une enfance où l’on riait à flots Une enfance sans …

Solitude (3)

J’écrivais à mes heures perdues Ces quelques mots déçus Solitude est ma joie Solitude est ma croix Mais depuis je le crois Je sais que c’est un choix Je suis un solitaire Et peu de gens connaissent Ce besoin de rien dire De laisser au silence Toute sa part de beauté De laisser au silence …

Les machines

Tu recherches des mots tout au creux de la fête Cette fête défunte tout au creux de ta tête Et les slogans qui tapent aux portes chaque jours Voilà tu t’en méfies de tout leurs beaux atours Le silence a frappé quand battent les machines Elles tapent tapent pour oublier leurs crimes Et les mots …