Il reste en mon esprit le sentiment certain
D’un goût d’inachevé je sais que le chemin
D’embûche fut semé et notre esprit saurin
Si souvent dans la fuite créa notre chagrin
Mais voilà qu’aujourd’hui nous défaisons les cycles
Les cycles névrotiques si souvent inconscients
Mais voilà qu’aujourd’hui s’offre à nous mirifique
Un destin fait d’actions mêlées de réflexions
Le gros meuble à tiroirs encombré de bilan
Que Charles notre père a fustigé hier
Voici venu les temps nous dirons j’ai souffert
Mais aujourd’hui je vis un air tonitruant
Il faut le reconnaître et ne pas le voiler
Ce passé refoulé et si souvent renié
Une fois reconnu l’erreur est annulé
De ces cendres perdues le phénix(e) renaît
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