J’ai connu quelqu’un qui ne s’inquiétait pas du “qu’en dira-t-on”. Il avait sa propre opinion et suivait son chemin sans remord, sans regret, sans se dire “l’ai je bien fait, ou aurais je du le faire”. Il savait prendre du bon temps et quand je venais le voir pour lui conter mes atermoiements, mes questions sur la vie, le pêché originel, notre quête du savoir et toutes ces techniques et technologies qui nous entourent, ces centaines d’esclaves électriques dont on ne saurait se passer, il me regardait et me répondait ironiquement à côté, une sorte de pirouette pour me dire que je me posais des questions sans réponse.
J’admire ces gens qui ne se posent pas de questions mais qui, à la place où ils sont , jouent le rôle que la vie leur laisse jouer, avec leurs petits moyens, sans remord, sans regret.
Mais la Vie investi tous les champs des possibles et s’il existe des personnes qui ne s’inquiète pas, il existe à l’opposé des gens qui souvent traumatisé s’inquiètent et restent immobilisé.
Ces personnes qui se sentent perdues, ne savent pas suivre une idée jusqu’à sa fin, suivre une idée quelles que soient les conséquences. Elles naviguent sans arrêt entre des idées contraires.
Peut-être un jour, je l’espère peuvent elles se débarasser du carcan des idées pour affronter le réel qui lui seul est unique et non dualité.