Au delà des deux points entre lesquels oscille
Tout homme au pied duquel ne bât plus un seul cil
Il y a sans nul doute un coeur si pur si vil
Et la folie de croire logique flou du nil
Il n’y a plus des sources à l’océan
Qu’une seule variation où luit la nuit la lune
Et cet homme se dit aux bords des uns des unes
Il voit et il revoit les oeuvres des géants
Ainsi va la vie qui bât la folle mesure
Tout au creux des poitrines et de toute machine
Chaque chose a sa place et l’enfant qui murmure
Tout est beau ici bas même au fond de la mine
J’ai connu dans ma vie le peintre des noirceurs
Et les beautés qui naissent sous ses doigts tout crochus
Berceuses du démon du plus grand du déchu
Sont aussi ici bas le dessein du seigneur