J’ai ameuté toute ma planète
En creux en vagues et en crêtes
Et tout au creux de ma tête
Y a tant de mots qui s’entêtent
La Vérité qui ne s’étalent
Pas sur ce papier journal
La silence du métal
Quand je découpe à la lame
Les légumes pour ce soir
Les vérités qui se dédisent
Et que j’invente infernales
Depuis longtemps je sais déjà
Que vous voulez les maîtriser
Car m’écouter vous est trop dure
Car vous pensez que je radote
On me maintient dans l’état calme
Où je vous laisse faire le drame
Mais de tout temps je vous reviens
Comme un boomerang aborigène
Vous avez peur est ce l’instant
L’instant final.
Ces soir je crie sur ce papier
Demain vous me lirez
Vous serez loin déjà
Quand ma voix porte à l’infini.