Olivier, te souviens tu de ton enfance et voilà que ce jour l’art de la table a fait surgir la mémoire des moments agréables.
Et je me souviens avec toi de ce bouillon de poule aux vermicelles que nous mangions le soir de Noël.
Ce souvenir ravive en nous le fait présent : nous sommes bien vivants et nous avons par le passé connu ce moments opportuns au sein du désert blanc de notre enfance.
Ce bouillon fumant que j’hume à cet instant est le présent qu’offre l’art de la table et je sais qu’il est la métaphore vivante de la culture.
Je suis heureux d’avoir été.
Je suis heureux de partager.
Cet engramme du bouillon que j’évoque dans ces mots est la niche du bonheur comme un reflet mis en abîme, il sera là pour nous rappeler qu’une structure existe enfantant chaque fois de ces milliers de joies.