S’il est des mots tordues qui figurent la souffrance
Qui reviennent à la charge un état dans l’état
Parfois je les oublie le temps d’un beau dimanche
Passé dans l’insouciance auprès de mes enfants
Après la joie de vous revoir vient le silence
Le désespoir de vous savoir si loin de moi
Et votre absence me laisse à terre dans cet état
Où je ne vois sans voix le geste quotidien
Qui pourrait sans un doute apaiser ma souffrance