A la limite, en approchant, en approchant peut-être du zorro on croit l’atteindre… Seul le réel est une limite que l’on atteint. Le reste n’est que des mots. En approchant de la fatigue ultime, on ne bouge presque plus.
Et pourtant l’on bouge, l’on bouche pas l’horizon, non surtout pas. On n’a pas atteint Zorro le plus beau des zéro. On essaie seulement de trouver l’essence de soi-même et cette recherche s’entache d’impuretés qui grossissent à vue d’œil : la folie des grandeurs, en un mot les délires mégalomanes.
Retoucher du doigt le moment où la nouveauté sortait de l’oubli. Je déteste mes nuits passées à vivre dans mon sommeil des choses disparues au réveil et dont le souvenir n’est qu’une purée de pois informe et incompréhensible.
Jusqu’à l’épuisement refuser le geste qui sauve : réfléchir. Se baisser un peu, car la terre est basse et alors peut-être dans cet effort trouver ce qui manque à ce jour qui n’attend que la nuit.
Voilà se baisser, faire l’effort… pour trouver ses limites