Le silence soigne ma souffrance. Avec lui je m’habitue à elle. Et tout concoure à ce silence.
Voilà le tableau est posé. Seul dans le silence qui s’impose à moi, malgré moi, au milieu de mes enfants qui se distraient, je sais que le moment viendra où je n’aurai plus besoin de m’épancher auprès d’autrui, ce moment où mon angoisse existentielle aura fini de me faire souffrir depuis l’enfance, ce moment viendra grâce au silence qui s’impose.
Et le silence une fois accepté, l’acte créateur renaîtra de ses cendres, sans ce combat actuel pour ne faire que quelques gestes que de toute façon je minimise faute d’être satisfait.