C’est Dimanche, un jour de plus, jour de repos, un rayon de soleil, promenade automnale à zéro degré celsius et je ne sais toujours pas le pas, le pas à pas que je voudrais accomplir. Je suis fatigué. Voilà le mot est dit, comme une pierre qui vole au dessus de l’eau et puis qui sombre. Qui sombre si lentement qu’elle amplifie le temps de cette souffrance.
Non mon œil, mon œil ne pétille pas d’un théorème abstrait qui viendrait égayer ma solitude. Car le temps n’est pas venu.
Je le sais, je le sens : le temps n’est pas venu. J’écoute des chansons populaires françaises aux slogans bateaux et je sais au fond de moi que le temps n’est pas venu où je fournirai l’effort, cet effort que j’attends… Je ne sais si je suis fatigué de résister à l’effort ou si vraiment c’est la réalité qui me fatigue et que je fuis à toute vapeur.
Tiens là c’est le génial Higelin qui chante, j’aime bien…. Et puis Lavilliers et son “Idées Noires”.
Tout concorde. Le temps n’est pas venu.