Un jour j’écrivais, combien de temps de encore vais je laisser mon coeur s’enfuir à toute vapeur… Et cette volonté perdue qui laisse les enfants perdus devant l’écran bleu, la lucarne décharnée qui empêche de construire et rêver… Combien de temps encore puis je tout laisser faire et laisser à vau l’eau le bateau de mes rêves.
Combien de temps encore, mais depuis si longtemps, le bateau vogue encore. Et si je ne devais qu’un seul instant laisser le vent du Nord m’emporter vers le Sud… Et si je ne devais qu’utiliser un peu la barre, le gouvernail… pour aller dans un effort soudain retrouver une ruée vers l’or, une ruée vers l’Ouest et rejoindre l’Est par où , par l’Ouest.