Tu as l’air abattu
Le sourire éperdu
Qui chaque fois grimace
Chaque fois qu’il s’efface
Tu as ce drôle d’air
De ceux qui s’en font pas
Mais au fond sur ta terre
Est ce Bérésina ?
Tu emploies le mot tu
Mais ce n’est qu’un moté
Le mouvement de ta voix
Qui se perd ici bas
Hier tu as pleuré
Comme on pleure sur soi
Car tu ne peux comprendre
Cette façon de pendre
Cette façon de pendre
Et nos corps sur la croix
Tout cela n’est pas tendre
Non tu ne comprends pas