Oui tes yeux sont mouillés, mais même au fond de ta tristesse, malgré les larmes jamais tu ne désarmes. On te demande un geste et tu voudrais le faire mais au fond la fatigue à lutter pour un mot “libre” chaque fois prend le dessus, on te demande un geste mais tu ne peux le faire. Tu souris comme un oiseau blessé, tu souris mais tu te sens brisé, brisé dans ton envol car chaque fois tu tombes dans ce même état.
Combien d’heures écornées pourrais je donc passer à sentir la tristesse mon geste désarmer ? Combien ?
Car oui ce geste là dont tu rêves toujours, tu le sens balbutiant. Seule ta mégalomanie te fait croire si souvent à un destin si grand et nourrit ta révolte et ton immobilisme.
Serais je ainsi toute ma vie si jeune sans comprendre et toujours sans savoir où est la vérité dans mon cerveau brûlant.
Je suis préoccupé d’une affabulation, de ma propre illusion que j’ai créée pour ne pas voir ma vie telle qu’elle était. Oui cette illusion à voir de grand dessein là où il n’y avait qu’une grande douleur.
Puis je revivre ma douleur, et comprendre comment, ces instants où l’enfant que j’étais et puis l’adolescent, comprendre comment j’ai fuis dans l’illusion qui depuis a mangé toute ma volonté.