Au milieu du métro dans la gare du Chatelet
Chantait cette personne un nouvel air tout beau
Il n’avait pas besoin de ces milliers d’euros
Que gagnaient les passants au train de vie surfait
Il avait une guitare qui toujours le suivait
Des notes il en tirait des accords mélodieux
Qui ont touché mon cœur qui se sentait si vieux
Et ces notes envolées mon cœur rajeunissait
Il me parlait de rien ou de ces petits riens
Qui font de grandes joies les amis réunis
Tout autour d’un bon plat pour oublier la Vie
Qui les a tout meurtri après des mois de turbin
J’ai oublié cet homme oublié par la Vie
Dans le creux du métro du métro parisien
Mais je rêve toujours de le voir aujourd’hui
Au détour d’un couloir pour m’emmener au loin