Le réel à deux doigts de tout foutre en l’air
Le réel qui est là envahissant et fou
Où voulez vous trouver un peu de réconfort
N’êtes vous donc pas fait pour supporter cet air
Cette angoisse qui monte à cette heure qu’on écorne
Pourquoi refusez vous vous dis-je doucement
En mon for intérieur, pourquoi me refusez
D’ici participer à la joie de ce monde
Car c’est plus fort que moi, plus fort que la montagne
Je connais chaque jour l’inutile destin
Si je marche comme vous ce n’est qu’une façade
Ma pensée est ailleurs sur un autre chemin
Mais me direz vous c’est dure aussi pour vous
Ma misère psychique occupe trop d’espace
Et la rime qui vient vient me faire une crasse
Je râle trois fois trop votre écho est trop mou
Mais me direz vous ce n’est pas poésie
Que tous ce mots qui vibrent au coeur de ma manie
Je pourrais continuer et je continuerai
Mon dernier mot sera, révoltés unissez vous