Quand la fatigue vient
A bout de votre joie
Quand vous n’allez pas bien
Que vous n’y croyez plus
Quand c’est physiquement
Que la fatigue vous tient
Prenez un bon café
Ecrivez quatre mots
En forme de pirouette
Dites vous ce n’est rien
Vous n’avez pas très faim
Comme cet africain
Prenez un bon café
Ne faîtes surtout rien
Oubliez donc ces rimes
Et ces mots que l’on geint
Retirez vous doucement
Aux portes de la ville
Regardez donc le ciel
Où glisse-t-un nuage
Regardez donc le ciel
Ecoutez son silence
Et le bruit dans les arbres
Des giboulées de mars
Regardez donc le ciel
Que la pluie vient laver
Et ce coin de ciel bleu
Qui vient surgir ici
Si vous avez le temps
De dormir bien au chaud
Et le ventre repu
Sous ce ciel de printemps
vous oublirez sans doute
Le pourquoi du comment
De ce petit poème