Les enfants dans un parc qui se défoulent à pleins poumons, le goûter bienvenu, l’air les a assoiffé, un bon verre de lait, et les voilà calmés, enfin rassénérés.
Et moi je reste là, dans cet instant de calme, je ne sais où aller, je me demande souvent que puis-je faire encore, que sais-je faire encore. Passer mon temps, ce temps de calme à ne rien faire, écrire quelques mots, mais se sentir si vide, si inutile à soi.
Que reste-il… A mes yeux tout est fait. Il reste tant à faire qui ne soit déjà fait.
Alors il reste mon temps, le temps d’écrire ces mots comme on lance un écho pour se dire qu’on existe.
Combien de livres sont là, sous mes yeux, mais l’effort ne fait plus partie de ma vie, comme envolé, enfui, enfoui dans un passé lointain.
Mon temps c’est le temps de l’attente, une attente intégrale bercé ça et là de quelques illusions, d’un espoir de sortir et de briser les chaines que l’on s’est fabriqué.
Mon temps, personne n’en est responsable
Personne n’y peut rien. Je suis seul à en souffrir. J’ai choisi l’inaction….
Dans deux heures ce sera la soupe d’hier, les si bons potirons faits maison….
Mais toujours l’inaction.
Ce temps pourrait-il être propice à la réflexion ? La réflexion avant l’action ?
Alors ce serait une réflexion d’un nouveau type