Voici venu
Revenu le temps
Car la mer use la même plage
Et le courant accumule ailleurs
Voici revenu le temps
Quand d’autres défont et font
Je reste seul à ne rien faire
Et les mots pour le dire
Mon calmant
Mon médicament
Personne ne me dira
Combien sa solitude est grande
Ils affichent toujours de grandes certitudes
Et de grandes actions
Pour que rien ne pertubent
La peur de nos esprits
Voilà je n’ai rien
Pour croire encore à tout celà
Je n’oublie pas ma solitude
Et l’absurde de ma vie
Inutile pensée
Inutile individu
Je suis comme un nomade
Un pélerin
Un chant désespéré
Mais rien ne peut résoudre
Ce chant désespéré