Des mots qu’on n’ose dire et qui vienne gêner
Votre tranquillité de l’habitude ancrée
A quarante ans frustré d’un rêve qui s’éternise
La révolte est intacte et l’action pas de mise
Réduit à sa plus simple expression et si proche
Du moment du zéro et les mains dans les poches
Quand d’autres sont puissants et débordent d’actions
Par la force des choses vous restez sans passion
Il y a dans mes pensées un grand cycle sans fin
Comme un profond chagrin, un grand immobilisme
Comme un arbre sur la croix qui a fini de vivre
Un dimanche sans fin un si maigre destin
Le temps de quelques mots oublier l’impossible
Cet impossible rêve au milieu du chemin
Comme un barrage un frein au bonheur soudain
De n’y être pour rien sur un nuage blanc