Au loin des idées noires au loin des idées blanches
Il doit rester un temps, le temps de quelques gestes
Quelques gestes bien lents comme écouter le vent
Les oiseaux au matin, le café qu’on savoure
Un temps quand la graine est semée
Une pluie de printemps pour qu’elle vienne à germer
Le temps de laisser faire le mouvement faire son oeuvre
Une respiration et avoir la foi
Comme une foi aveugle quand on ne souffre pas
Dans le pire des cas croire que tout n’est pas vain
Comme un Hasard certain qui façonne son mur
D’une belle architecture que l’on peut admiré
Au loin des idées noires au loin des idées blanches
Ma jeunesse a bâti des maigres fondations
Demain pourrait grandir les murs d’une maison
Mais demain n’est pas là je ne m’en soucie plus
J’ai confiance sans fin que mes petites fondations
Ne serons donc pas vaines
Au loin des idées noires au loin des idées blanches
La planche reste là prête pour mon envol.