Je suis un monolithe au milieu de la fête
Une pierre en granit qu’éternité caresse
On attend chaque jour déclarer ma défaite
Mais rien ne se délite quand la foule est en liesse
Je suis un monolithe tout au milieu d’un champ
La bataille fait rage et ma maison demeure
Un coin de ce nuage, de ce nuage blanc
Évoqué dans les pages de nos dernières heures
Je suis un monolithe, un signe des vieux temps
Un repère dans l’espace et pour la nuit des temps
Je suis un monolithe et je vais répétant
Les mots de vérité que personne dément.