Je l’ai fait, s’exclame avec joie l’homme ou la femme qui dépasse ses limites. Dépasser ses limites ce n’est pas toujours réaliser un exploit surhumain, c’est juste dépasser ses propres limites.
Je poursuivrai, je ferai encore plus, s’enchante la personne qui prend goût à l’effort.
J’ai connu ces joies là à la fois dans l’effort physique ou intellectuel. Je veux me dire que ce sont ces joies là qui nous donne le sentiment d’être pleinement vivant.
L’effort en appelle un autre, il y a le réconfort après l’effort, mais il ne faut pas lâcher le bébé avec l’eau du bain, mais remettre cent fois l’ouvrage sur l’écheveau, ne pas lâcher l’affaire.
Dans mon attente éternelle, je n’ai jamais eu le sentiment de lâcher totalement prise. Je me suis toujours levé chaque matin et si j’ai rêvé très souvent de faire l’effort plutôt que de le faire, mon rêve n’a pas cessé de me dire de faire cet effort qui apporte la satisfaction du “je l’ai fais !!”
A tous les déprimés je donne la leçon de l’anti déprime : faire, agir, le plus petit effort en amène un plus grand.
On gravit alors la montagne et rien ne peut nous empêcher d’arriver en haut de notre montagne, chacun la sienne, et de contempler à chaque instant la joie de l’avoir fait.