Après un silence d’un mois je reprends la plume. Le ressort semble toujours cassé. Je ne m’y ferai jamais. Ce qui me pousse encore à écrire c’est l’espoir, cette sensation qui me traverse si souvent que tout est encore possible ! J’ai sans doute un besoin irrépréhensible de connaître des moments plus ou moins long d’inaction totale : c’est mon chant de révolte, c’est une manière de dire, je rêve chaque jour d’une autre action… Que celle qui m’emporte.
Mais il faut, mais je dois et je n’aime pas ces mots là, mais je peux, mais la volonté me manque… Mais qu’est ce que vouloir ?
Je vois bien, très bien, précisément l’objectif et j’en oublie le chemin à parcourir. Fixé sur l’objectif je fuis le chemin pour l’atteindre.
Et vous qu’en pensez vous ?
Quand je m’abime sur cette page avec ce je égocentrique et solitaire… Quand je passe mon temps à décrire la spirale qui m’emporte, vous que faîtes vous ?
Chacun a ses propres soucis. Et chacun trouve parfois un écho salutaire dans autrui. Mais tout chemin vers la lumière qui nous inonde est toujours solitaire.
La pensée qui précède l’acte, l’acte aussi qui parfois induit la pensée, ne sont que l’effet d’Un esprit, de l’unique Être qui en chacun de nous devient vivant.
Mais la vérité énoncée est souvent pompeuse et pédante. Souvent répétitive. Elle est comme un marteau qui tape à nos tympans, immanquablement.
L’Être est comme un marteau qui enfonce le clou…. Du spectacle