Un ami me pose la question suivante
>Je suis à la seconde histoire du livre et certaines de tes
>réflexions ont déjà été abordées dans la 1ère, j’ai bien
>compris que tu avais un côté mystique et que tu étais croyant mais
>en dehors du fait que tu as la foi, qu’est-que tu peux dire, toi qui a
>l’esprit scientifique, sur la véracité de l’existence de DIEU (tu me
>répondras quand tu aurs le temps) .
Je lui réponds
Je dirais tout d’abord à l’emporte pièce c’est le fait de croire à quelquechose qui le fait exister. Je crois en Dieu et je le fais exister. ça c’est la mystique
Le scientifique maintenant peut-être plus rationnel : le monde tel qu’on le voit est une illusion, une illusion qui masque le néant. La réalité n’étant qu’un grand écart entre rien et tout.
Et Dieu dans tout ça ? Certains répondrait toute chose a son créateur. Mais à mon avis cela n’est pas si simple. Comprendre Dieu ? Pour comprendre Dieu il faut justement oublier toute pensée, toute rationalité.
Car toute pensée définit, fige la réalité, la sclérose. Toute définition fonctionne par l’exclusion et l’inclusion : ceci est ceci n’est pas.
Or Dieu n’est pas définissable. Il ne faut pas chercher Dieu. Et dire qu’on ne le cherche pas ne suffit pas. Laissez venir à moi les petits enfants dit une parabole. Les enfants innocents qui ne pensent pas encore, qui n’ont pas encore des certitudes sur tout.
Pourquoi la réalité nous apparaît elle si stable : parce que nous la figeons ainsi.
Or la Vie c’est le mouvement, c’est l’instable. c’est la création perpétuelle. C’est et là je définis et je m’éloigne de Dieu.
Quand on médite on laisse aller ses pensées comme des nuages dans le ciel, on n’attache pas plus d’importance à l’une plus qu’à une autre et quand l’apaisement vient, on s’approche de Dieu.
Sans jamais l’atteindre