Dans le champ de mes incantations j’ai écrit
Au portail du bonheur un homme tout en noir
Les neigeuses années dans le creux de son coeur
On dégrafe un corsage et le voilà qui pleure
Un homme tout en gris dans la brise du soir
Ainsi ai-je compris hier que je portais comme un masque, un costume noir, pour x raisons valables ou non, un déguisement, un costume de cinéma qui aujourd’hui n’avait plus lieu d’être, qui était obsolète. Au fond ce costume noir je m’y suis attaché et personne aujourd’hui ne peut comprendre que je le garde encore.
Et si je le poursuis, si je le porte encore, j’en ignore la raison ou je ne veux ou peux pas me la dire.
Mais je connais cette raison, cette cause première.
Je suis toujours cet enfant qui se mortifie de ce manque d’amour dont la frustration ne fut jamais acceptée depuis l’enfance.
Voilà puissè-je en avoir conscience à chaque instant.