Les pieds dans le tapis de ton enfance
Souviens toi le grand jeu précédant ton errance
Souviens toi mon enfant comme un jet de malchance
Et oublie le souvent quand sous son joug tu danses
Oublie le chaque fois oublie cette présence
Le voilà qui survient le présent de ta vie
Tu es un survivant et tu es donc plus fort
Mais il fallait sans doute enfin trouver la porte
Que toi seul claqua contre le vent la Vie
Qui ainsi s’effaça, tu te foutais de tout
Des joies, des malheurs non tu n’existais plus
Aujourd’hui est venu, tu te sens aguerri
Guéri de ce premier mouvement où tu quitta la vie
Aujourd’hui est venu, je mords à pleine dent
Dans le fruit de la Vie, on ne m’y prendra plus
Je reconnais enfin la folle imperfection
Que mon refus de voir, m’empêchait à jamais
De goûter à la Vie, aux tristesses et aux joies
Aux variations sans fin qui font de cette Vie
Un éternel émerveillement