Je suis comme un enfant dans une réalité que l’on maîtrise pour lui. Je ne dis pas que cette réalité est toute réglée, je dis seulement que la réalité que je vis n’est pas violente, elle est ainsi, à mes yeux, pour me permettre d’étudier les mathématiques. Là où le bas blaisse c’est que je ne suis pas tranquille intérieurement et que ce discours que je me fais est invérifiable.
Là question est : quand est-on devenu un homme pour que l’on vous laisse partir ? Cette question m’est venu à l’écoute de la chanson de Bob Dylan “Blowin’ in the wind” dont les premières paroles sont
“How many roads must a man walk down
Before you call him a man?”
Je sais ce que je veux faire, je sais ce que j’ai à faire, mais je n’arrive pas à trouver le déclic. On me dit qu’il faut renoncer pour avancer. Renoncer à quoi ? Renoncer à cette vie facile ou renoncer à l’impossible. Plutôt renoncer à “ce vouloir tout connaître” qui m’obsède, renoncer à vouloir me mettre en danger mais faire tout simplement ce qui semble si évident : apprendre les mathématiques et ne plus vouloir que le mensonge vole en éclat.