May 2013 – Page 84 – Idfolles

Pour un homme qui tombe

Pour un homme qui tombe Et tombe et tombe à terre Chaque fois se relève Et retombe à nouveau C’est le même travers Une répétition Un conditionnement Qui se répète en vain La seule solution Trouver chaque matin La main que tend la vie Oui cette main tendue Que l’on nomme destin Sous sa mauvaise …

Par le fond du colbac

Sur un air entrainant, un rythme qui se claque Sur tambours lancinants, la pensée qui m’échappe Un vieil air qui respire loin du conditionné Qui chaque jour m’attrappe par le fond du colbac C’est un livre étranger qui cache ses secrets Sur un rayon perdu d’une vieille bibliothèque Un livre, parmi ceux là que je …

Ecrit surréaliste

Sur la planche de la Vie, comme un long saut dans le vide, avec des contraintes placées par la Société des Hommes qui Survivent. La SDHS est puissante, trop puissantes pour ceux-là qui ne savent pas vivre dans l’eau des mouvements poissonneux. Au delà il y a la volonté d’être libre, au delà il y …

A mes élèves de BEP

Les élèves sont inquiets Une interro de Math La tête comme un chou-fleur Les élèves sont inquiets Le prof a mis le paquet Mais il s’inquiète aussi Tant de difficultés Pour calculer enfin Quelques racines carrées Et les voilà plongés Sur leur calculatrice En quête d’une vérité Qui s’échappe sous leurs doigts Et dont chaque …

Ensemble

Dîtes moi mes amis quelle est ma place ici A quel sein je me nourris, quelle action dans ma vie Comme un temps suspendu et tout qui dégringole Tout un monde à mes pieds que si peu je console Tant de facilité, tant de rêve sans fin Carresser dans ma main les grains de sable …

Sur la route

Sur la route chantante Loin de tout objectif On va, on ne va pas C’est selon ça vous tente Et on en reste là Moi ma route m’enchante Elle suit mon amour Et mes enfants qui rient Confiants et joyeux Enfin mon fils heureux (Refrain) Alors j’oublie les grands discours Je confie à la vie …

Trop court

Mes mots sont trop courts Mes mots me délaissent Et je tresse un cycle Un peu trop binaire Quand le réel s’étale Comme un vin en bouche J’atteins je touche Et tout vient et dévale Comme une pierre s’use et roule Dans le torrent frais Je cours, je cours sans peine Sans peindre un centième …