Je me souviens de ce jour là C’était le vingt-neuf novembre Je ne sais dire s’il me ressemble Et si c’était ma volonté Que de quitter la terre qui tremble Car le néant je l’ai connu Et depuis tout me semble A la fois loin et nu Et je ne rêve plus Que de quitter …
Trop tard
Trop tard Il est trop tard Ainsi s’en va Le maigre espoir De le revoir Cet homme là Qui étais là Dix ans plus tôt Réfléchissant Cet homme là Qu’un jour j’étais
Eté 2008 15-26 Juillet Plomeur
Premier poème (sur un vers de Manu) La rose était fanée et rouge et suait le cambouis, elle en avait fourni des efforts à produire ces pétales tombants. La vie apparaissait comme un effort navrant au vieux mécanicien qui regardait l’enfant pour qu’il ne prenne peur, apparaître une rose. Deuxième poème Idiot le savais tu …
pas à pas
Il est venu le temps de faire un pas vers toi Vers toi que j’entrevois dans mon rêve éveillé Et si mes pas sont lents de petite portée Mais oui je sais déjà la mort les poursuivra. Cette oeuvre de ma vie que je fais pas à pas En écoutant ce chant des trois Rückert-Lieders …
Enfin trouver le nord
Enfin trouver le nord et ne plus le quitter Retrouver la boussole au creux de son chemin Et cette aiguille folle enfin se désarmer Au delà du passé se retrouver serein Enfin trouver le nord et ne plus le quitter Prendre la seule route et dire sans colère Qu’elle est loin la déroute des chemins …
Je suis un coffre-fort dont je n’ai pas le secret (suite)
Dans ce monde si stable une idée, un film, vient perturber le calme, le faux calme d’un temps fait d’illusion. J’ai rêvé que j’étais depuis la nuit des temps, le même, un jour réduit au nouveau né, un jour enfant, un jour renaissant à ce que j’ai toujours été. Prenez ces mots au tout premier …
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Faut pas sans faire (2)
Tu as l’air abattu Le sourire éperdu Qui chaque fois grimace Chaque fois qu’il s’efface Tu as ce drôle d’air De ceux qui s’en font pas Mais au fond sur ta terre Est ce Bérésina ? Tu emploies le mot tu Mais ce n’est qu’un moté Le mouvement de ta voix Qui se perd ici …
Faut pas sans faire
Faut pas sans faire Sans faire les choses Qu’on te propose Sur cette terre Tu deviendra Le forgeron Des rêves ingrats Et tu tueras Les illusions Faut pas sans faire Sans faire les choses Et leurs doux noms Parfums de roses Viendrons chasser Tes illusions Faut pas sans faire Sans faire les choses Qu’on te …
Les larmes
Oui tes yeux sont mouillés, mais même au fond de ta tristesse, malgré les larmes jamais tu ne désarmes. On te demande un geste et tu voudrais le faire mais au fond la fatigue à lutter pour un mot “libre” chaque fois prend le dessus, on te demande un geste mais tu ne peux le …
Je suis un coffre-fort dont je n’ai pas le secret (revisité)
Je suis un coffre-fort dont je n’ai pas le secret, je suis un coffre-fort dont j’ai jeté la clef. Dans ma folie je brave le danger, je dis à qui veut bien l’entendre, votre prison dorée ne me rassasie pas. Votre prison dorée je n’en voudrais jamais. Si aujourd’hui l’on veut que je pense ceci, …
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