Machines machins
Vous ne volerez plus
Ni nos vies ni nos morts
Ni nos rêves ni nos vies
Vous ne déciderez plus
Du futurs de ces fins
Ni du début ni l’avenir
Voici ma prière ce matin
Qu’il en soit ainsi
Amen
Je ferais mon café
Au matin
Chicorée ou café
Peu importe
Au printemps j’écouterai
Les oiseaux qui pépient
Machines machin
Vous n’effacerez plus
Mes rêves mes souvenirs
Et vous laisserez surgir
Le nouveau vin
Du tonneau de la vie
Eh non
Je n’en ai pas besoin
Que machines machins
Me disent avec probas
L’incertain de ma vie
Et prévoient dans mon dos
Ce que seule la vie
Et moi-même approuvera