Je regardais ma montre (4) – Idfolles

Je regardais ma montre (4)

S’il y a bien une chose qu’il faut savoir en ce monde. C’est qu’il n’y a pas une vérité unique et absolue mais mille projections… Des milliers de projections au travers d’autant de prismes… Alors du verbe à l’acte, de l’acte au verbe, il y a une chose qu’il faut savoir. Il faut joindre le geste à la parole.

Cette pensée si répétitive, si descriptive doit imprimer un geste qu’elle appelle de tous ses vœux. Et le geste, cette action si souvent rejetée, elle même, imprime un verbe que la pensée méconnait.

C’est une véritable relation entre deux pôles opposés, le geste et la parole, le Verbe et l’Action.

C’est ainsi comme une relation de cause à effet dont la cause et les effets s’inversent au gré de son mouvement.

Je suis dans l’abstraction, cette pensée qui croit se suffire à elle-même et je sais qu’il manque à mon bonheur que cette pensée devienne action et que l’action venue, cette dernière modifie ma pensée et qu’ainsi j’évolue plutôt que de stagner.

Il y a longtemps je rêvais d’intelligence artificielle et puis le temps est venu où cette action là je ne l’ai pas menée. Voilà ce qui manque à mon réel.

Le tenant de la pensée, l’action !!!

Regarder cette montre ne suffit pas. Il faut aussi apprendre à la créer. Se tromper sans doute mais créer autre chose que ces pensées qui ne sont comme disait Socrate que des nouveaux nés morts nés