17/08/2011 22h35
Le rêve on rêve, est-ce la sêve ? Où est l’action, la belle action ?
18/08/2011 6h38
Les mouches qui se cognent contre les vitres, les vitres mentales, menthe à l’eau, l’océan. Je viens d’un océan où nous étions comme poissons dans l’eau et nous voilà aussi comme dans un bocal d’aquarium. Qui nous amène ici ? Que nous amène ici ? Les forces telluriques et toute notre ignorance, tous ces cycles emmêlés que l’on cherche à décomposer, mathématique obscure ou inconnue. Tic tac, on compte les mesures et reviennent toujours les vagues sur les rochers.
Comment y échapper ? Tous les hommes recherchent et certains vous le disent : j’ai une méthode. Mais il n’y a pas de méthode. Il n’y a qu’un chemin fait de répétitions qu’on emprunte à foison, sans se souvenir de l’alternance des états dans lesquels on se jette à chaque fois
Soirée poème :
Bettina du temps d’une journée
A gagné la maison, la maisonnée
A réuni ici son coeur et sa passion
De femme et autour d’elle
Elle veut guérir ici
Et prendre en chaque jour
La lumière d’un sourire
Aussi large qu’une boucle
Folle
Il manie les mots comme une mitraillette
Je voulais dire braguette mais le mot est trop fort, mais son humour est fort car il cache sa faiblesse quand il pourrait ne plus être l’étoile filante qu’il a un jour été pour finir sa course dans la longueur d’un geste qu’il devra achever.
Un champ de blé juste d’un are
Un grain d’idée qui vient germer
De voir pousser de la poussière
Du code est né de la matière
Du geste est né le meilleur art
Comme un mariage entre l’éther
Et l’incarné
20/08/2011 16h55
Des cieux je suis revenu et je dois m’attacher aux choses de la terre. En observant la terre, je le sais, je le sens, mes idées trouveront cet accord physique et démonstratif. La matière sera la démonstration de mes idées. La culture des plantes telle que Goethe l’observait sera la démonstration des idées que j’ai accumulées. Voilà de celà je suis sûr.
21/08/2011
Tant de joie retenue, tant de joie contenue et la vie qui explose si on la laisse faire.
La mer était étale, sans vague, sans vent, je courrai sur les dunes et je savais du plus profond de moi que l’amour était à l’oeuvre chaque jour. Tous mes points d’énergie ouvert sur l’univers, je gardais à l’esprit cette folle raison comme un air de guitare ou de violon. Et la vague brisée le rocher l’accueillant, je savais comme le plus grand serment, je sais qu’au delà chaque jour nous construisons, tous, la grande oeuvre Gaïa.
Une voix me disait : on ne peut qu’être avant de devenir et si l’on est un être visionnaire, il faut parfois se taire pour mieux le reconnaître, ce qui n’est pas encore né, ce que l’on a rêvé et reçu de si haut un jour de novembre, il y a de ça vingt ans.
Et cette connaissance immatérielle et si douce et si belle que nous avons reçue, a grandi peu à peu, de saisons en saisons, et la mathématique qui est né de ce petit moment je dois la faire grandir. Elle n’a pas plus d’un an et je suis si content sans savoir si demain elle grandira encore !
22/08/2011 8h23
Mes enfants sont là ! Quelle joie ! Ils sont beaux. Quel bonheur de les revoir après tout ce temps sans eux.