Eté 2011 (2) – Idfolles

Eté 2011 (2)

10/08/2011 11h50

Les êtres d’ici bas, animaux, végétaux, sont-ils naturellement interconnectés ou surgit-il des mains de l’homme un être qu’un certain appelât du nom de Gaïa ? Au fond de moi je penche pour la première hypothèse. Tandis que dans ce monde tout nous fait croire que Gaïa est né des mains de l’homme. Je rature cet écrit en le postant. Je crie ma révolte de ce discours ambiant qui nous ferait croire que Gaïa naît quand elle se meurt justement sous nos coups de butoirs

14/08/2011 11h30

Etrange bête, étrange espoir, es tu là le génie que j’attends dans le noir, un espoir dans la nuit, vais je atteindre le jour, et dans cet infini qui baignait chaque nuit, puis je ainsi mettre au jour cette mathématique. En un mot comme en cent ai-je donc reconnu, ai je donc retenu, un savoir innommable inscrit dans l’univers, suis je donc le vecteur pour qui survient le jour ?

Mais le labeur est là, je le sais je le vois.

16h

Mais le labeur est là qui attend. Le voilier est au port, les haubans claquent au vent. Il faudra le quitter le rivage rassurant, il faudra le quitter le sein chaud de sa mère. Il faudra le quitter le bar, la bière et les amis.

Je rêvais d’un pays comme l’or de mes yeux, mais il fallait ce jour renoncer à rêver.

N’était ce pas ce rêve que construisait ce monde. Suffisait-il de rêver, de ne faire que rêver ou bien le labeur viendrait en temps utile et à toute fins utiles. Mais il fallait ce jour renoncer à rêver, en un mot continuer à confronter le rêve au réel qui s’ébat, à confronter l’idée au monde et ses débats, pour modeler la terre à ces rêves qui viennent d’on sait d’où, de cette lumière qui baigne l’univers depuis cette origine où furent séparé la lumière et la matière.

Le rêve est il ce lien ? Ce lien entre le divin et la terre, entre la lumière et la matière.

16/08/2011 23h45

Sans doute les mots ne pourront pas tout dire et sans doute il faudra trouver l’allier du geste et du corps, de l’action souveraine au milieu de la vie et de ce macrocosme cher à Joël de Rosnay que l’homme aura créé. Sans doute j’en suis sûr et si confiant ce soir. Car du corps émerge chaque fois un autre corps plus grand qui contient le premier multiplié, ce corps nouveau que je vois émergé, que je rêve toujours. Il y a comme une auto-organisation, un sens, un principe que je vois chaque fois à l’oeuvre. Et ce soir je suis très confiant.

Un nouveau jour se lève à nul autre pareil, il faut me découvrir au delà de ces mots, des pensées, au delà des tables d’architectes. Il faut me découvrir et du rêve fomenter le réel coup d’état. J’ai plus de souvenir que si j’avais mille ans écrivait le poète Baudelaire. Il me faudrait mille ans pour discerner enfin du jour qui s’éveille les cycles redondants et d’un cycle voir naître un tout nouvel enfer, au delà du dernier, découvrir et créer ce qui sera demain notre seule raison, la nouveauté d’un cycle que personne connaissait.