Le poème original
J’ai vu l’enfant brûlé
la vie par les deux bouts
Brûlée et consumée
Sans dogme, sans religion
Je rêve un homme
Faisant de sa vie
La belle oeuvre
Un repas pour ses enfants
Un jardin pour son repas
Des lapins une vache un cochon des poulets
Et de loin
Dans la simplicité
Connaître l’art culinaire
Qui seul est art de vivre
Si vous n’en voulez pas
Laisser ceux qui en veulent
Connaître cette vie
Cette économie vrai
Qui renie l’industriel
Pour le fait main
Même l’électrécité et tout l’électronique
S’en passer
Est ce possible
Cette diversité à portée de main
La faire renaître
Dans son foyer
La vivre plutôt
Que de la consommer
Voilà pourquoi
Voilà comment
Je veux vivre simplement
La réécriture
Ceci est politique et à ma porte toque
Aussi souvent je crois que les autres s’en moquent
Une idée que la vie plus simplement serait
En famille autarcique en un cercle fermé
Aujourd’hui le commerce et son grand marketing
Pousse chacun de nous dans les cordes du ring
Et nous dit gentiment : “Faîtes donc votre pain,
Faîtes donc un jardin, redonnez à vos mains
Le pouvoir de produire” Aujourd’hui ma question
Aujourd’hui en suspend est cette interrogation
Est ce encore l’industrie qui se foutrait de nous
Tuant à petit feu, les mettant à genoux
Les artisans sérieux qui aiment leur métier
Pour faire davantage et toujours plus de fric
En nous vendant un pain qui n’en a que le nom
Moi je dis maintenant oui là je vois un hic
Car encore une fois oui l’on se fout de nous