Le texte original
Fût un jour l’idée
Des poupées gigognes
Et depuis
Elles ne cessent de voir le jour
On ne se doute pas
Ce qui émerge du corps
Depuis le quark
Depuis l’atome, la molécule, la bactérie et les premiers métazoaires
L’histoire montre à chacun
Qu’un corps composé
Qu’un corps multiple
Où chacun laisse son égo mal placé de côté
Pour s’unir à l’autre
Fait surgir un nouveau corps
C’est le seul acte créateur
Il n’est pas du fait de l’individu
C’est le sens de l’histoire
Voir naître un nouveau corps
Inlassablement plus complexe
Dont chaque partie jamais n’ignore
Le tout
Auquel elle contribue
Inlassablement
Déterminé mais non prévisible.
|
Le texte réécrit et développé
Dans le monde une idée, dans le monde a fusée
Est ce bien cette idée qui l’a déterminée
Où le monde agissant qui peu à peu l’imprime
Cette idée est bien là comme un bonheur en prime
Fût un jour cette idée des poupées qui s’emboîtent
De ces poupées gigognes on construit un ensemble
Un milieu intérieur et sa frontière qui tremble
Une idée bien à l’œuvre et qui jamais ne date
Puis les poupées s’emboîtent et on ne peut savoir
Ce qui émerge ainsi, un nouveau corps sans doute
Un nouveau corps doré aux mille et un pouvoirs
Émergent de la Vie et du néant sans doute
Une loi qui gouverne et ce depuis le quark
De l’atome aux bactéries puis les métazoaires
L’histoire montre à chacun un défilé qui marque
Et qui va du petit vers l’infini stellaire
L’histoire montre à chacun que ce corps composé
Que ce corps si multiple à chaque fois nouveau
Déterminé, nécessaire, aux contours étrangers
Imprévisible et fou est au delà des mots
Un acte créateur où la partie oublie
Cet ensemble plus grand auquel elle contribue
Et inlassablement Processus infini
C’est ainsi que la Vie peu à peu évolue
|