sensible – Idfolles

sensible

Le mot sensible : son origine. Capable d’être ému par ses sens. Ne pas confondre avec sensiblerie… Donc qui est sensible ressent le monde…

Trop sensible : trop ressentir le monde.

Mais être trop sensible : cela tourne souvent, comme les extrêmes se rejoignent à ne plus être sensible du tout… On se referme comme une coquille de saint Jacques qui d’un seul coup, d’un seul, se referme d’un coup sec pour se protéger du monde qui lui était offert, du monde auquel elle s’offrait nue et fragile.

Car être sensible c’est aussi être fragile. Pour ressentir le monde on ne peut pas se retrancher derrière une carapace. Ou bien la carapace de temps en temps s’ouvre…

Mais parfois elle se ferme pour l’éternité.