Les doigts au dessus du clavier laissent les mots s’épuiser du silence… Ils retiennent leurs pas, ils rêvent…. J’entends dans le lointain cet esprit satisfait du travail achevé et bien fait. Et je sais que rien n’est encore fait. Et je sais des lois qui défient le temps et l’esprit que les hommes jamais ne veulent suivre. Car c’est la peur qui nourrit leurs constructions éphémères. Ces lois, ils suffit de les voir chaque jour agir, agir en toute beauté, comme un épi de blé est mûr après l’été. Il est des forces invisibles qui dépassent en toute choses ce que l’homme peut faire et ne pourras jamais faire.
Pour celui qui dort et pénètre le seuil du rêve, il sait que le monde matériel n’est qu’une façade qui n’est là que pour les hommes qui ont peur, que ces hommes créent, répétitive pose, et qui par son bruit veut épuiser l’infini du silence.
Le surréalisme a été tué dans l’œuf. On voudrait maintenant nous faire croire que le monde invisible à l’œuvre chaque jour contre la répétition de nos actions, n’existe pas ! On tue la confiance dans la Vie !
On tue la Vie !!
C’était le cri du cœur !!!
Mais la vie continue. J’observe peu, trop peu de nouveautés, je recherche peu, trop peu de nouveautés et la Vie peu à peu est un enfant mort né que je tiens dans mon sein, par mon peu d’entrain à la faire naître.
Car si hier j’écrivais contre les catalogues, contre les encyclopédies, hier je le savais déjà, c’est seulement au travers d’eux que mon regard peut, pourra se renouveler.
Sinon l’enfant, mon rêve, sera mort né !