Nous sommes partis avec la pluie, nous reviendrons avec aussi. Nous ne savions pas ce qui nous attendais. nous n’avions pas pour la plupart de préjugés ou très peu.
Ci-dessous l’équipe encadrante presque au complet le jour du départ. J’ai oublié de prendre en photo Pierre-Etienne et Pascal est coupé.
Dans l’avion j’ai écrit sur la page de garde de “Vita Nova” de Dante le texte suivant :
Je me demande si ce plaisir que nous avons à pouvoir nous déplacer d’un continent à l’autre, si vite, en avion, sera encore possible dans cent ans ? Faut-il faire confiance au génie de l’homme à transformer son milieu ou doit-on croire qu’il faut plus de mesure, vivre plus simplement, abandonner par la force des choses tout ce confort dont nous bénéficions nous en occident
Au sortir de l’avion vous êtes pris par la chaleur humide qui contraste avec la climatisation de l’avion. Votre première inspiration en Afrique, au Bénin est courte mais vous êtes tout à la joie d’être arrivé après un atterrissage à rebond.
Oscar, Koffi, Saturnin, Robert le chauffeur sont là pour nous accueillir. Je suis tout à la joie de retrouver oscar et je prends une photo de Satrunin qui rit, qui rit d’un rire sonore et trébuchant qui me touche… Comme si rien ne pouvait être un problème, comme si rien ne devait empêcher le cours des choses de s’écouler, comme si rien n’était impossible malgré les difficultés.
Photos dans le car bondé. Tout le monde est très heureux.
Nous croyons partir pour Porto-Novo mais en fait nous ne quittons pas Cotonou et nous nous rendons au Codiam un centre d’hébergement. Marcellin qui nous a rejoint nous explique qu’il y a eu quiproquo… mais Florence et Bernard adapte très vite notre programme à cet imprévu. Nous sommes en face du Minitère de la réforme administrative où Marcellin est rapporteur pour un forum sur l’éducation. Il est très occupé. Il nous accompagne cependant dans un restaurant où l’on nous met tout d’abord dans une salle climatisé. Il fait presque trop froid. Heureusement on nous propose une autre salle où sous les ventilo à lourdes palles nous nous acclimatons à la chaleur locale.
Poulet bicylcette riz sauce au proivon ou frites pour tout le monde. On se régale. Je suis très étonné du peu de chair sur les os de ces poulets. Nous jouons comme nous le ferons chaque soir la secte de la Malarone, le médicament préventifs du paludisme. Mais en cette fin de saison sêche les moustiques ne seront pas très virulents.
Une partie de notre groupe dont je fait parti loge au champs des oiseaux, hotel tout neuf dont le toit n’est pas achevé. Pendant tout notre voyage nous rencontrerons bon nombre d’habitations dont le deuxième étage et le toit ne sont pas achevé et bon nombre d’immeubles inachevés.
Problème de financement qui s’évaporent dans la nature ou manque de moyen. Orscar m’expliquera qu’ici depuis la réforme on paie des taxes sur les terrains et sur sa maison même si celle-ci n’est pas achevée. Ce n’est pas comme en Egypte ou d’autres pays où l’on ne paie des taxes qu’une fois sa maison bâtie.
C’est Claude, le puit de sicience, de surnom Wikipédia qui m’expliquera cela.
Nous nous couchons vers minuit après une bonne douche, presqu’aussitôt trempé de sueur. Je partage ma chambre avec Claude qui n’aura pas trop à souffrir ce soir là de mon ronflement, mais nous reparlerons de celà plus tard.