Deuxième jour et visite de cotonou – Idfolles

Deuxième jour et visite de cotonou

Je me lève tôt comme chaque matin sous le coup des 6 heures. Je commence à me rendre compte des lueurs rousses et marrons qui nous entourent. Ce sentiment sera renforcé quand au retour je verrai les photos. Nous sommes à côté d’un collège. Pascal fume sa première clop. Je regarde du haut de notre immeuble la procession des jeunes écoliers tous en uniforme. Ils sont beaux. Certains arrive en mobylette. Certains courent déjà sur la terre battue rouge d’un 400 m.

Olivier fait quelques photos. On écoute le chant des oiseaux. Oui nous sommes au chant des oiseaux.

Le matin c’est un riutel au Bénin les femmes balaient la terre battue.

Je prends quelques photos de mur ajouré qui donne sur la chapelle où quelques religieux viennent de se réunir. Le Bénin est très religieux. Je me souviens sur un marché un musulman et un témoin de jéhova nous interpellent moi et Claude. Vous croyez en Dieu. Claude, non pas du tout. Mais il y a bien à l’origine un créateur, répond le musulman. Je lui dis que moi je crois en Dieu. Et Claude d’ajouter en rigolant : Moi j’ai une mère c’est elle qui m’a créée… Nous partons en riant. Religieux avec les saints sur la table et dessous le vaudou. Maxime le censeur du CETA d’adja ouere quand nous passons près de la forêt sacré nous dit avec sérieux que ceux qui s’y aventurent n’étant pas initié n’en ressortent pas. Oscar me dira la même chose. Il me parle aussi des fétiches qui posent la question et vous battent si vous ne savez pas répondre.

Premier déjeuner : Les hommes entre eux, Pascal, Claude et moi; plus tard Florence, Marine et Maud. Olivier fait encore quelques portraits de nous.

Moi toujours mes photos floues

Nous rejoignons les autres au codiam.

Direction la banque pour changer notre argent. Là j’essaie de prendre quelques photos. Finalement j’en prends qu’une. Je me répète, mais je suis sous le charme de la beauté africaine, cette femme là qui laisse voir son épaule…

Nous retournons manger au Codiam et l’après midi nous nous baladons dans la grande avenue des ministères. C’est fou le nombre de ministères qu’il y a ici. Plus de 22 je crois. Nous passons près même trop près (coup de siflet des gardes du palais) du palais présidentielle.

Au fait mes photos on une drole de couleur…. Ce doit être mon scanner. Mais ça donne une certaine atmosphère.

Les routes sont soit des pistes et toutes bordées de chemin en terre battue. Il y a des petites boutiques partout. La publicité prédominante est celle pour les portables téléphoniques. D’ailleurs c’est le deuxième soucis après l’argent de notre groupe : téléphoner… Tandis que Bernard et moi cherchons de l’eau en bouteille (quelle organisation ce Nanar) : 1800 F CFA soit 18 F de chez nous me demander pas de convertir en euros ça fait 0,5 euros la bouteille environ… Un peu cher, mais il n’y a que les touriste pour en boire… Sinon au cours du séjour nous boirons aussi des poches encore en plastique… d’eau traitée avec un fort goût de chlore que le Bissap un sirop de fleurs n’arrivera jamais à masquer.

Puis c’est le bain de mer dans la baie du Bénin. Grand moment de joie dans les vagues pour nos jeunes et quelques profs dont je ne suis pas, et je ne sais pas pourquoi… Timidité.

Nous repartons toujours à pied au travers des champs de maraichages qui bordent la côtes, en direction du centre culturel français… Je lis avec intéret les poèmes sur le thème de l’amour du Printemps des poètes. Dans l’exposition seul attire mon regard le premier tableau qui me fait penser à un Vieira mais d’un cran en dessous, moins travaillé…

L’exposition à la fondation ZinSou sur le dernier roi du Bénin Béhanzin nous rapproche un peu plus de la culutre du Bénin faîtes de grands symboles et de proverbes.

Nous retournons au Codiam prendre nos bagages et l’on s’entasse dans le bus direction Porto-Novo. Dans le bus c’est l’excitation quand on voit les voitures surchargées, les motos transportant jusqu’à 9 bidons de 20 Litres chacun…

Nous avons tous le sentiment d’être bien en Afrique, plus proche qu’on ne l’a jamais été.

Arrivé dans la nuit à Songhai, un centre de formation agricole financé par les USA, qui nous hébergera une nuit

A demain pour la visite.