Pourquoi écris-tu tes humeurs
Me dit mon ami, mon frère
Ce que tu dis à chaud a-t-il
Une portée universelle
As-tu bien réfléchi
Me dit mon ami, mon frère
A la portée de tes sanglots
Dont tu dénis le droit
Même
D’être enfin des slogans
Ils parlent de ta vie
Mais n’est ce pas ridicule
Poésie minuscule
Que tout cela
Ne nous parle donc plus
De tes rêves inachevés
Mais parle nous un jour
Après les avoir fait
De tes actes glorieux
Alors surgira
Et c’est bien un futur
Nouvelle poésie
Moins ténébreuse mon frère.