Le monde et notre regard, indissociable… Le monde qui change par notre regard. Non ce soir je ne vais pas être long, juste vous dire, que je voudrais voir le monde d’un œil neuf. Voir la nouveauté du monde pour revivre ce sentiment grisant de vivre intensément, de vivre la nouveauté. Mais vivre intensément n’est ce pas le contraire de fuir à chaque instant, de se laisser aller à l’état de fainéant.
Petit tour d’horizon, mon bureau sur lequel des sommes de papier et de livres… Oui il y a tant de choses nouvelles qui devrait m’émerveiller. Le cours de mathématique de Maîtrise, le livre de “Gödel Escher Bach” de Hofstadter et les copies des élèves que j’ai laissé traîner et que je dois corriger ce soir.
Aujourd’hui : le soleil a été au rendez-vous, un peu frais cependant.
Il n’est plus temps de parler mais de faire pour que surgisse un regard neuf et moins usé, moins attentiste, moins négatif.
Déjà hier je vous disais et je signais : demain je ferais.
Voilà encore un soir pour cesser de cliquer la souris et d’enfin se pencher sur du concret : comme si faire était devenu une chose étrangère.
Oui l’acte, le seul moment où l’on oublie de penser, où l’on s’oublie un peu, c’était comme si j’en avais oublié le goût et la saveur.
Cinq chemises repassées, le repas du soir que je prépare… Si ce soir j’agis dans le bon sens je crois que je dormirais mieux !!!