Ce soir on vous dira cet homme là est trop négatif. Tant pis pur lui, tant pis pour moi. On vit mon fils dans un grand mensonge. Pour qui a connu le noir d’un non espace intemporel, il sait à tout jamais que l’on maintient nos corps et nos esprits dans un mensonge au goût factice et alléchant mais si loin du mot libre et existant.
Car exister c’est créer, c’est perturber les cycles dits parfaits, c’est vivre la nouveauté qui fait peur au puissant. J’irai cracher sur leur tombes, car la fin de leurs cycles répétitifs est proche, car le temps viendra où toute l’énergie accumulée à maintenir l’établi dans son immobilité viendra à manquer…
Je hais les cycles répétitifs qu’ils nous offrent à manger, à entendre, et je sais que demain je ne serais pas de ce côté là où l’on maintient l’humanité dans l’ignorance des idées toutes faîtes : la terre n’est pas ronde, le ciel n’est pas cette coupole où ces nuages passent, cette illusion que l’on maintient à corps et à cri.
Maintenu dans leur prison dorée, maintenu par qui par quoi je ne le sais, mais je sens que j’irai cracher sur leurs tombes depuis le temps qu’ils font tenir le monde illusoire que je cherche à détruire.