Les mots que je ciselle
A grand coup de truelle
En long en large en travers
En un quart d’heure délétère
Sur un rythme sans fin, un chant
Comme une mélopée prenant
Le chemin grandissant et croissant
Entre soleil et lune, foulant
Les terres inconnues qui me libèrent
Du joug de mon enfance en pleine guerre
Le présent qui construit le réseau éternel
Que je dédie à ceux que j’aime à ceux à celle
Qui font de mon présent la beauté qui manquait
A ce noir qui la toile étalée revenait
Qui font de mon présent l’aube qui vient et renait.