Car l’au fond l’on sait bien ce qui est bon ou mauvais ! C’est un chemin que l’on emprunte et l’on sait à chaque fois si l’on va vers le bien, si l’on se fait du mal à soi-même ou autrui, car il suffit de lever le voil de l’inconscient.
Et plus on est conscient, plus l’on souffre mais plus on peut par son action faire cesser cette souffrance que l’on refoulait avant mais qui existait toujours.
Plus on est conscient, plus on avance et plus l’on renonce à refouler, à ne pas voir ce qui est bon ou mauvais, plus l’on refoule plus on est dans le déni.
La réalité est là dure et inchangeable, omniprésente qui nous mène sur le droit chemin. Il suffit de s’y frotter et alors l’on voit ce qui est bon ou mauvais.
Et se frotter à la réalité c’est aussi voir la normalité non plus comme un poids, comme une contrainte mais comme le sens des choses, la flèche du temps. Se coltiner le réel c’est ne plus dire : je n’y arrive pas, je suis différent, c’est comprendre que l’on peut tendre vers et comprendre le chemin sur lequel on était fourvoyé.