Il y a de ça longtemps on ne s’en souvient plus
Les flots se sont brisés et des siècles durant
On ne sait plus pourquoi mais toute honte bue
Le monde est ainsi fait tout retourne au néant
Alors sur la colline quelques sages immobiles
Laissent couler le temps sur leur tempes fragiles
Ils n’entrainent personne et se laissent entrainés
Leurs sourires jamais ne viennent désarmer.
Je ne viendrai pas dire ce puit de désespoir
Qui vous laisse terrassé devant votre miroir
Un sentiment pourtant d’un peu d’éternité
Et d’isolement pourtant face à l’immensité
La solitude est forte et vous n’avez envie
De briser ces pensées qui vous laisse sur pied
Au milieu du vivant mais aussi éloigné
Du courant qui emporte et qui détruit la vie.