Eté 2008 15-26 Juillet Plomeur – Idfolles

Eté 2008 15-26 Juillet Plomeur

Premier poème (sur un vers de Manu)

La rose était fanée et rouge et suait le cambouis, elle en avait fourni des efforts à produire ces pétales tombants. La vie apparaissait comme un effort navrant au vieux mécanicien qui regardait l’enfant pour qu’il ne prenne peur, apparaître une rose.

Deuxième poème

Idiot le savais tu pas
Tu ne changera d’un iota
Toujours tu viendra osciller
Entre modernité et vie
De chasse et de folle cueillette
Et toujours tu viendra
Nous dire
Ton choix le plus inscrit en toi
C’est la Vie contre Modernité
Au plus profond de toi
Tu t’en remets à elle
La Vie
Sans cette peur qui voudrait tout régir

Troisième poème

Quand vous êtes inquiets
Quand soudain sur le quai
Retrouver l’être aimé
Et vous oubliez tout

Quand vous êtes inquiet
Sous un flot de pensées
Que vous ne controlez
La fatigue vous prend

Quand vous êtes inquiets
Vous ne savez plus trop
Sur lequel pied danser
Laissez, laissez faire la Vie

Car elle dénouera
Le Noeud dans votre gorge

Laissez, laissez faire la vie
Tout geste est inutile
Et tout compliquera
Laissez laissez faire le vie
Elle vous emmènera
Elle est plus fort que tout

Quatrième poème

Nulle pensée ne vient
Je souris doucement
Il n’y a plus de chagrin
Quelques événements

Bouquet de fleurs des champs
Pour sa mamie mon fils
Sans nulle jugement
Oublier l’édifice

Ce n’est pas le moment
Des comptes et des bilans
Cela c’est bien plus tard
Ici nait un espoir

Nulle pensée ne vient
Je suis seul ce matin
Pour écrire ces mots
J’entends le bruit de l’eau

Nulle pensée ne vient
Pour détruire le tableau
J’y songerai demain
Sans perturber cette eau

Où les miens se délassent
Ma pensée n’est pas là
Pour briser cette glace
Elle n’est là que pour moi

Cinquième poème (Le Creusot 19/02/2009)

Si je suis le dernier
Je serai le dernier
Je trouverai le corps
Dont vous avez rêvé
Demain
Demain je sais
Viendra ma fin