Et c’est parce que tu juges du bien et du mal – Idfolles

Et c’est parce que tu juges du bien et du mal

Je sais l’homme malheureux

A force de jugements

De pensées d’un quart d’heure

Ou de discours fleuve

Dénonçons les idées

Qui tranchent sans arrêt

Qui sans cesse définissent

Et accusent les contraires

Qui sans cesse nous déchirent

Retrouvons l’unité

Comprenons le hasard

Qui seul sait son oeuvre

Cet acte de hasard

Que nul homme jamais

Ne pourra reproduire

C’est le maître étalon

Et si jamais d’aventure

Nous voulons jouer aussi

Avec nos propres dés

Notre mathématique

Et ces suites de Lehmer

Restons humble devant

Le hasard à ses oeuvres

Dans les décimales de Pi ou de l’exponentielle.