Du vent dans les voilures, vous emporte au loin mais du vent dans la tête, du vent dans les discours, du vent dans les actes et balayé le voyage. Et pourtant combien de vent brassé, combien de discours de six pieds non suivi d’effets, combien de vent vendu pour du concret dont il n’est et ne restera rien, que du vent. Tout cela me fatigue et je ne comprends pas tout ce battage.
Les animaux ne parlent pas. Dans certaines légendes on dit que la forêt s’est tue pour garder ses secrets. N’est il pas écrit que nous avons mangé de l’arbre du savoir mais que Dieu pour nous punir a caché l’arbre de la Vie…
Les animaux ne parlent pas, Ils ne mentent pas. Nous mentons à longueur de journée. Nous disons le contraire de ce que l’on pense et moi je ne sais plus quoi penser…
Je me défie des idées qui brassent du vent et de l’argent. Car le mensonge est roi de la finance.
Mais tout cela me fatigue.
Du vent, du balais, me disent tous les gens qui subissent ma dépression.
Je les laisse tranquille et peu à peu je laisse le silence s’occuper de ma souffrance
Car oui c’est du silence que nait la parole, c’est de rien d’où tout nait. Et le silence peu à peu s’occupe de ma souffrance.