Quand le balancier est grippé, il n’a qu’une position. Quand je suis occupé par un trop vieux démon, je reste estomaqué sur le bord du ring. Faut-il bien que tout ça prenne un jour fin, faut il donc que je puisse un jour me dire heureux.
Mais j’ai trop entendu ce discours qui me trompe et jamais ne s’estompe. Personne n’y peut rien et je ne comprends pas ce que je subis là.
La vision qui me manque du dessein de ma vie, ce peut il que je ne sois qu’un homme ordinaire noyé dans un désert.
La plainte qui m’occupe est nulle et non avenue. Cette attente que je vis chaque jour est un choix c’est certain. Vue de l’extérieur c’est de la fainéantise. Vécue de l’intérieur c’est comme si les conditions requises pour l’action n’étaient pas réunies
Les voyelles s’envolent et les consonnes restent, il n’y a plus de mots qui résonne en mon cœur pour lui donner le goût, et le sel de la vie.
Ces mots que j’accumule et jamais ne rature, qui m’assomment et dont la somme ne se tire jamais… C’est un disque rayé…